Il y a quelques jours en arrière je me suis rendue compte que cela faisait un an et quelques jours que j'étais célibataire.
En y réfléchissant, l'ex m'a largué comme une merde le 3 février 2020. Et j'avais comme qui dirait loupé cette date fatidique de l'année écoulée.
Cela ne me fait ni chaud ni froid. J'ai l'impression que l'année écoulée s'est passée tellement rapidement.
Alors je ne dis pas que je n'ai pas souffert, c'est faux.
A savoir qu'après presque 5 ans ensemble je nous voyais vieillir ensemble, acheter une maison ensemble, mais je sais au fond de moi que je n'étais plus heureuse.
Il était l'amour de ma vie, j'ai vécu des années exceptionnelles avec lui, il ne m'a jamais fait de mal, volontairement du moins, et si il m'en a fait c'est parce que je l'ai laissé m'en faire sans le lui faire remarquer.
La seule chose que je regrette, c'est d'avoir fait le choix, pris la décision de ne pas avoir d'enfant, par amour pour lui et son fils. J'ai mis de côté ma vie de femme, mon envie de maternité. Et maintenant il est trop tard.
J'ai toujours rêvé d'aussi loin que je me souvienne d'être enceinte, voir mon ventre s'arrondir, avoir un enfant. Pendant longtemps j'étais convaincue que je serais une jeune mère comme la mienne qui m'a eu à 25 ans.
Et le temps passe, ce n'est pas le bon moment, pas le bon mec, et quand tu rencontres enfin la bonne personne, que tu te projettes, son fils prends une décision qui scellera ta vie à jamais .
Alors qu'on soit claire, certes lui et son fils ne voulaient pas agrandir "leur famille" mais j'ai pris la décision de rester malgré tout, pensant que cela changerais peut être. Il aurait été clair tout de suite, je ne serais peut être pas restée par contre.
Bref ce qui est fait est fait. Je lui en ai voulu au début. Et puis c'est passé, avec la certitude que je ne veux plus d'enfants. Je ne vais pas me mentir, j'ai 40 ans, je vis en studio et je suis patronne de bar. Je gagne le smic, je n'ai pas d'économies de côté et puis surtout ... je n'ai pas de volontaire ! Bah oui pour faire un bébé il faut quand même être deux ! Non ?
Pour clôturer la case enfant : de toute façon si je devais être mère, il faudrait déjà que je change de vie professionnelle, et je penche plus vers une adoption. Seulement en France, on sait comment cela se passe, c'est quasiment impossible. Du coup je me raisonne et j'ai fait mon deuil.
....
Je me suis égarée un peu quand même non ? Donc recentrons le débat, un an de célibat c'est quoi ?
Une période de rupture difficile mais sans colère, ni haine (elle viendra biiiiiiennn plus tard la colère même si elle ne durera pas, mais j'en ai déjà parlé dans un autre article donc je ne reviendrais pas dessus), un départ en 15 jours, et une nouvelle vie qui commence.
J'ai eu du mal a réaliser que j'avais trouvé un logement si rapidement, que j'étais malgré tout entourée et que je m'y sentais bien.
J'ai eu quelques mois de flottement, ou j'ai fait beaucoup la fête, beaucoup bu, beaucoup pleuré, oui alcool et rupture ce n'est pas le combo idéal.
Ce n'était pas tant l'idée d'être seule a nouveau mais plutôt de devoir faire face aux autres.
Pendant 5 ans nous avons été le couple idéal : Steph & l'ex.
Le couple "parfait" en apparences, sans disputes , sans prise de tête, ou ca rigolait tous les jours ( Spoiler alert : c'est faux ! c'était pas la mort mais c'était pas la vie de rêve non plus hein faut pas se leurrer).
Je ne vais pas le charger non plus, on a eu très peu de disputes en 5 ans, 3 si mes souvenirs sont bons, mais la vie au quotidien c'était pas non plus la panacée. Et les tords étaient partagés.
La plupart des clients du bar m'ont connu en couple, du coup la Steph célibataire était constamment jugée, observée, épiée, obligée de rendre des comptes et cela à été très pesant, jusqu'à ce que je change de bar, (du coup je ne sors plus dans Mon bar) et ne sors plus sur Thonon. Problème réglé!
Il y a eu le confinement, ou j'ai pris soin de moi, vraiment, en mode, j'apprends à m'aimer (j'y travaille toujours...et c'est pas gagné) je prends du temps pour moi, j'apprends à dire non aussi.
Et puis l'été est arrivé et passé à toute vitesse. Je n'ai rien vu venir.
L'ex ne m'a jamais manqué, je l'ai pas recroisé ou peu, je lui ai laissé la garde de nos potes en commun, en même temps c'était les siens, et il y en avait certains que je tolérais mais sans plus, ils ne m'ont pas manqués. On est amené à se croiser, mais je sais pertinemment que c'est purement hypocrite quand je les vois.
J'ai tout de suite su aussi que je ne reviendrais pas en arrière, a aucun moment, je me suis dit : si il revient en me disant que je lui manque, qu'il m'aime ou qu'il a fait une erreur, je re-signe ! non jamais.. Bon en même temps ce n'est pas arrivé. Heureusement.
Alors je ne vais pas mentir en disant que mon célibat me convient à 100% c'est faux. D'où ma triste expérience sur les sites de rencontres (voir mon autre article), il y a des soirs, des jours, des après midi, des semaines ou j'aimerais avoir quelqu'un avec qui partager, discuter, échanger, câliner, et "jouer au scrabble", mais je ne souhaite cependant pas emménager avec un homme. Le chacun chez soi très bien organisé me conviendrais totalement.
Je me dis aussi qu'accorder ma confiance va être compliquée, très compliquée, car d'un côté, je sais que la plupart des mecs rencontrés en un an sont juste des mecs qui veulent baiser, sans s'investir, ne serait ce qu'un minimum.
Et de l'autre j'ai envie de tomber amoureuse, avoir un rencard, puis deux, passer des bons moments, qu'on me tienne la main en public, avoir une vrai relation quoi.
Mais quand je vois l'état d'esprit de la gente masculine autours de moi, je me dis que je dois en demander de trop, que je suis surement trop naïve, ou peut être inconsciemment trop fleur bleue, moi qui ai été élevée au romans harlequins toute mon adolescence...
Le célibat en 2021, en ayant 40 ans c'est pas gagné je pense, mais ça va malgré tout dans l'ensemble je le vis bien! Parce que j'ai décidé de vivre pour moi avant tout.

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