Ceux qui se croyaient à la brocante

Négocier est tout un art. Mais il n'est pas acquis pour tout le monde.

Il a des occasions pour, et il y des endroits ou cela ne se fait pas.


Il me semble que jusqu'à présent lorsqu'on est à la caisse du supermarché si la caissière annonce 120€ pour le montant final on ne va pas lui dire : "Allez je te donne 100€ et on en parle plus"...

Cependant nous avons affaire régulièrement a ce genre d'énergumènes. 

L'anecdote date, mais cela arrive très fréquemment.

Une troupe de quinze mecs avaient réservés une table, arrivant avec une heure et demie de retard.

Passant à peine la porte, l'un des mec attrape notre serveur et lui dit :

"Je voudrais trois bouteilles mais je ne te paie que 150€".

Dans quel monde parallèle avez vous déjà vu qu'on se comportait comme ça ?

Et encore plus dans quel commerce les prix sont au bon vouloir du client ? Si vous en connaissez un, donnez moi vite l'adresse, que j'aille faire mes achats la bas !

Après un refus catégorique, il commande donc quinze jager. Jusqu'à la tout est sous contrôle. 

Au moment de l'encaissement il me tends un billet de 50€.

Le calcul est vite fait, je retire cinq verres de table, sans un mot, les repose sur mon plateau et retourne au bar en leur lançant un joyeux "Santé !".

Comme on le dit dans le métier "On ne négocie pas avec les terroristes".

Je n'ai pas cherché à rentrer dans des négociations digne de l'émission "Affaire conclue".

Des brocantes j'en fait pas mal. Le dimanche. Sur mes jours de congés.

Pas au travail. Il y a un temps pour tout.

Sous quel prétexte, parce qu'on est dans un bar, on se permets de négocier les tarifs, ou réclamer un offert. 

Comme je dis toujours : un offert ne se réclame pas, et je ferais des réductions aux clients qui me ramènera un ticket du supermarché avec dessus un rabais négocié (autant dire à la saint glinglin).


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